A voir, à visiter

Monuments historiques classés ou inscrits :

• L’église romane : Construite en granit au début du XIIe siècle, elle a été dépourvue de son clocher pendant la révolution. Fortement marquée par l’influence clunysienne, elle présente un double intérêt, architectural et décoratif, qui lui vaut d’être classée Monument historique depuis 1913, et de figurer dans les meilleurs guides touristiques contemporains. L’intérieur de l’église vous enchantera !

Autres monuments et curiosités :

• Tour de l’assommoir : Histoire réelle ou légende ? on raconte que durant les guerres de religions, lorsque les montsavincinois, catholiques, capturaient des huguenots de la région de Montcenis, ils les obligeaient à sauter du haut de cette tour sur des piques dressées au sol…
• La grosse pierre : Empruntant « La Rampe », prolongement de la rue de Mary vers la Maladière et le Chassepoux (jadis lieu d’isolement sanitaire), on découvre la Grosse Pierre. Ce serait Gargantua qui, un pied sur Gourdon l’autre sur Mont Saint Vincent aurait ôté un gravier de sa chaussure… ; en fait, ce rocher (estimé à 200 T) s’est détaché du sommet en 1844 ; on dit encore qu’une bergère aurait été entraînée par sa chute et ensevelie…
• Le Lavoir du reuil et le bélier hydraulique : Autrefois, le lavoir était le point d’eau où les femmes se retrouvaient pour rincer leur lessive. Il se trouve également au Reuil une étonnante machine : un bélier hydraulique.
  Installé à la Ferme des Fretins en 1921, le bélier hydraulique permet de remonter jusqu’à 2000 litres d’eau par jour 45 mètres plus haut, par simple action mécanique (énergie cinétique). Ce dispositif utilisait la force de l’eau dans une conduite brusquement fermée (coup de bélier) pour forcer une partie de l’eau à remonter à une altitude supérieure. Inventé par Joseph Montgolfier, le bélier hydraulique a été fabriqué à Génelard (71). Il sera déplacé plus tard au Reuil. Il a fonctionné jusqu’ en 1971.

• Les murs cyclopéens : Au bas du village, on découvre d’énormes blocs de granit empilés, qui forment les murs cyclopéens. Datés de 500 av. JC, on pense que la volonté initiale était de purger les sols de ces blocs de rocher pour rendre l’exploitation plus aisée.

• Les remparts : On a un bel aperçu de ces fortifications en empruntant le sentier du même nom, qui part de la Place du Château jusqu’à la Place des Arquebuses, tout au nord du village. Les remparts sont datés des années 950, contemporains du château fort aujourd’hui disparu.

Points de vue, panorama :

• Le belvédère : L’ancien moulin à vent dont la tour fut rénovée en 1932 est devenu le point panoramique incontournable du village. Depuis 2012, à proximité de celui-ci et à l’initiative du comité des fêtes Mary – Mont Saint Vincent, un théâtre de verdure vient magnifier le site. On peut assister, en période estivale, à diverses représentations. Il s’y déroule aussi la célèbre « fête des crapiaux » le deuxième dimanche de juillet, qui a fêté sa 50ème édition en 2022. Le Belvédère a été classé et protégé en tant que site d’intérêt pittoresque, paysager, historique et scientifique régional le 13 mars 1943.
• Le jardin médiéval : Tout près de l’accès Sud du village, à la Croix neuve, l’association Passion Patrimoine a conçu et réalisé le jardin médiéval, en se tenant au plus près des références historiques.
• Place des Arquebuses : Vaste panorama sur le bocage, jusqu’aux collines du Morvan au Nord, et la Côte chalonnaise plus à l’est

Musée :

• Musée Jean REGNIER : Jadis grenier à sel, construit au XVIIe siècle, le Musée Jean Régnier a été créé et est animé par les bénévoles de l’association Passion Patrimoine ; il héberge des collections archéologiques et présente de nombreux objets recueillis à l’occasion de fouilles menées par Henri PARRIAT : 4000 ans d’histoire locale ! Au 1er étage se trouve un aperçu de l’art roman.

  Situé au centre du village, le musée est ouvert au public les samedis et dimanches de 15h à 18h, de mi-avril à fin octobre. Entrée gratuite.